On passe des heures à en prendre soin, et on dépense un budget conséquent dans les produits. Alors, pour une fibre morte, on est en droit de se poser la question : pourquoi dépenser autant pour quelque chose qui est mort ?
Mais au fait, le cheveu est-il vraiment mort ?
Et si le cheveu est une matière morte, comment peut-on oser parler de SOIN ? D’HYDRATATION ? De NUTRITION ? De REVITALISATION ? Un miracle ? NON.
Physiologiquement parlant, le cheveu hors du cuir chevelu est mort : pas de sang, pas de nerfs, ni de muscles.
Qui ne connaît pas les dégâts d’une décoloration ? D’un abus de fer à lisser ou à boucler ? De produits défrisants ? Qui ne sait pas qu’un cheveu peut être sain ou abîmé ? Que sa cuticule peut être bien lisse ou écaillée ? Que les produits agressifs peuvent assécher les cheveux, les rendre cassants, mous, ternes et rêches ? Qu’un cheveu est souvent plus sec, abîmé, et fragilisé aux pointes que sur les longueurs ?
Pourtant, des longueurs aux pointes, le cheveu est mort…
Mais, d’autre part, on sait tous qu’un bon masque ou une crème font du bien aux cheveux, les rendent plus beaux, brillants, souples, et lissent les longueurs et les écailles abîmées, empêchant ainsi le phénomène de s’aggraver.
Un bon bain d’huile les rend moins secs, et un après-shampoing nous aide à démêler nos cheveux sous la douche plus facilement.
La tige du cheveu est donc une matière vivante qui réagit chimiquement ou mécaniquement aux produits qu’on y applique.
Ainsi, on ne peut pas réparer un cheveu abîmé, mais on peut minimiser les dégâts.
. Les caractéristiques des cheveux :
• Le cheveu est chargé négativement
Le cheveu comporte une charge électrique négative, ce qui explique qu’en se combinant avec un composé chargé positivement comme les ammoniums quaternaires de notre après-shampoing, il soit plus facile à démêler. Ou que le fait de les brosser avec une brosse en plastique ou de les effleurer avec un pull en acrylique les rende “électriques” ou incontrôlables.
C’est également ce qui permet à certaines matières comme la kératine ou les protéines de s’y accrocher durablement dans le cas d’un lissage brésilien.
Plus les cheveux sont abîmés, plus la charge électrique est forte, ce qui les rend plus réceptifs à un lissage brésilien, un après-shampoing, ou un produit à base de silicones.
Cela explique aussi qu’un cheveu traité au henné (qui gaine la cuticule) devienne moins réceptif à certains types de produits.
• Le cheveu est perméable
Un cheveu peut s’étirer jusqu’à 5% de sa longueur sous une traction, puis reprendre sa forme.
Il est aussi capable de prendre une forme souhaitée, puis de retrouver sa forme d’origine.
Le cheveu peut être hydraté et nourri en lui apportant du gras, utile pour le rendre plus brillant, plus souple et moins terne.
En cosmétique, il y a bien une différence entre nourrir les cheveux avec des huiles végétales et graisser le cheveu avec des silicones, huiles minérales, ammoniums quaternaires (ou quats), qui alourdissent la fibre en s’y accrochant et s’y accumulant au fil du temps, tout en asséchant potentiellement à long terme à cause de leur nature tensioactive.
Favorisez les huiles naturelles, elles nourrissent mieux que le pétrole.Le cheveu est perméable
Les écailles du cheveu, normalement bien alignées, lisses et recouvertes de sébum, laissent passer l’eau. Le cheveu peut absorber jusqu’à 30% de son poids en eau, ainsi que des pigments et des composés réactifs.
Il peut aussi s’étirer (jusqu’à 2%) et se gonfler (jusqu’à 20%), c’est pour cela que les cheveux mouillés sont plus fragiles.
Plus les cheveux sont abîmés, plus ils sont perméables et sèchent donc plus lentement.
• Le cheveu est élastique
Un cheveu peut s’étirer jusqu’à 5% de sa longueur sous une traction, puis reprendre sa forme.
Il est aussi capable de prendre une forme souhaitée, puis de retrouver sa forme d’origine.
Le cheveu peut être hydraté et nourri en lui apportant du gras, utile pour le rendre plus brillant, plus souple et moins terne.
En cosmétique, il y a bien une différence entre nourrir les cheveux avec des huiles végétales et graisser le cheveu avec des silicones, huiles minérales, ammoniums quaternaires (ou quats), qui alourdissent la fibre en s’y accrochant et s’y accumulant au fil du temps, tout en asséchant potentiellement à long terme à cause de leur nature tensioactive.
Favorisez les huiles naturelles, elles nourrissent mieux que le pétrole.
. Conclusion :
Même si un cheveu est techniquement « mort », sa croissance est étroitement liée au fonctionnement interne de notre corps, à notre état psychologique et émotionnel. Ce que nous faisons, ressentons, mangeons… traduit l’état de santé de nos cheveux.
Bref, nos cheveux nous ressemblent, alors adoptons la Bio et Zen attitude.
. Bibliographie :
https://denovo-beaute.com/mag/le-cheveu-est-mort-vive-le-cheveu